Mon accouchement à domicile: récit d’un enfantement puissant et sacré.

Mon accouchement à domicile: récit d’un enfantement puissant et sacré.

femme enceinte assise dans son salon

J’ai choisi d’accoucher chez moi, loin du cadre médical et j’ai pu me reconnecter à mon instinct, à mon corps, à ma souveraineté. Ce récit intime partage un accouchement lent, intense, profondément humain. Une naissance vécue dans la confiance, la liberté et le respect du rythme.

Quand on parle d’accouchement à domicile, on pense souvent à un choix marginal, courageux, voire risqué.
Mais pour moi, ce n’était ni une mode, ni un défi.
J’ai choisi un accouchement à domicile pour retrouver ma puissance, loin du cadre médical…

Cet article est le récit de mon accouchement (AAD) : un moment de puissance, de lenteur, de beauté… mais surtout un moment de souveraineté retrouvée.

Pourquoi j’ai choisi l’accouchement à domicile

J’ai fait le choix de l’AAD pour une raison profonde et personnelle.
Il y a des années, j’ai vécu un accident grave, un coma et une EMI (expérience de mort imminente). Depuis, l’hôpital est pour moi associé à la souffrance, à la peur, à l’invasion de mon corps.

Pour que mon accouchement soit serein, je ne pouvais pas me retrouver dans un environnement médicalisé.
J’avais besoin d’un lieu de sécurité émotionnelle, de chaleur, de confiance.
Un lieu où je pourrais m’ouvrir.
Un lieu où je pourrais faire confiance à mon instinct.

Je savais, dès le début, que le seul endroit où je me sentirais assez en sécurité pour accoucher, c’était chez moi.
Loin des lumières blanches, des interventions automatiques, des intrusions médicales.

Je voulais accoucher au creux de ma tanière, entourée d’amour, de calme, et du respect de mon rythme.
Et c’est exactement ce que j’ai vécu.

L’embarquement, les débuts silencieux de l’accouchement.

Les jours avant la naissance : quand le corps sait

Quelques jours avant la naissance, j’ai senti mon bébé descendre très bas dans mon bassin. Sensation particulière, je suis contente, de ne l’avoir senti que quelques jours, ce poids sur mon périnée, c’était…étrange, mais aussi un signe évident que mon bébé se préparait à embarquer.

Et la veille, une énergie folle m’a traversée : j’ai ressenti un besoin impérieux de tout réorganiser dans la maison.
Le syndrome du nid ?
Peut-être.
Mais surtout la magie de l’instinct.

Nos corps savent. Ils ne mentent jamais.

Le début du travail : douceur, lenteur, présence.

Le jour J, il est 4h du matin.
Je suis à 15 jours du terme.
Les contractions commencent, assez fortes pour que je me lève… mais je me dis encore : “Ce n’est sûrement qu’un faux travail.”

À 6h, elles sont toujours là.
Je réveille mon compagnon, lui explique que je contracte fort depuis 2h, mais que je ne suis pas sûre.
Il me prépare un thé pendant que je m’installe sur mon ballon. Je bouge, on rigole encore un peu.
On calcule l’espacement : 5 minutes.

À 9h, les contractions sont toujours régulières, et je commence à vomir. Tout va bien nous savons grâce à notre préparation que cela peut arriver, c’est mon diaphragme qui entre dans la danse pour m’aider. Encore l’instinct du corps.
On décide d’appeler la sage-femme.

Elle arrive vers 10h, et m’aide immédiatement à retrouver une posture physiologique.
J’étais inconsciemment en train de me cambrer vers l’arrière, ce qui allait à l’encontre du travail physiologique. Malgré mon travail, et bien je résistais à la douleur, au lieu de me laisser traverser! Mon esprit de guerrière qui a dû lutter tellement de fois et fort…
La présence douce de la sage-femme et discrète est très rassurante.

Une liberté incroyable, une bulle d’intimité respectée

Ce que j’ai adoré ?
Sa discrétion.
Elle a fait plusieurs allers-retours, nous laissant dans notre bulle.
À un moment, elle est même partie poster une lettre.
C’est dire à quel point elle nous faisait confiance, à nous mais aussi en la nature, dans le corps des femmes qui enfnate.
Et à quel point on s’est sentis souverains.

15 heures de travail… et une vraie bulle de puissance

J’ai contracté toutes les 5 minutes… pendant 15 heures.
Je me souviens encore du moment où je suis vraiment rentrée dans ma bulle.
Où j’ai “embrassé” mon corps en travail.

La puissance.
La chaleur.
L’intensité.
La confiance.

J’ai eu deux micro-pauses, dont une où je me suis endormie quelques minutes, juste assez pour recharger.

C’était un mois d’août caniculaire.
Je passais du chaud au froid.
On a essayé d’aller sur la terrasse. J’ai mis un pied dehors… et mon corps a dit : “Non.”
Alors on est restés dans notre tanière.

Je me revois en pleine phase de désespérance, dire à ma sage-femme avec cette voix fragile:  « moi qui croyait que ça allait être simple et rapide, je veux plus accoucher à domicile, je veux aller à l’hôpital, qu’on me pose une péri et que ça s’arrête !! » Voilà c’est posé, la phase de désespérance…..

La naissance : instinct, fluidité, guidance juste

Vers la fin, je suis fatiguée.
La sage-femme nous dit :

“Fermez la fenêtre, éteignez le ventilateur. Le bébé arrive.”

Je me mets instinctivement en position gynéco, adaptée au sol.
C’est comme si mon corps avait choisi.

Je sens bien le cercle de feu, et lui pour le coup je le reconnais de suite ( je peux vous le dire parce que j’en ris encore) à ce moment, j’ai mis mes mains sur ma vulve, j’ai serré les jambes et j’ai dit: « AH non,non mais ça va jamais passer… » Spoiler si si, avec un légère éraillure soignée à l’argile blanche.

Mon bébé arrive, avec le cordon enroulé autour de son visage.
Ma sage-femme agit doucement, le dégage avec un doigt.
Une dernière poussée… et il est là.

Petit. Fragile. Contre moi.
Le cordon est trop court pour qu’il tète tout de suite, alors on attend un peu.
On coupe le cordon après qu’il ait cessé de battre.

Le post-partum immédiat : une bulle sacrée

On reste longtemps ensemble.
Je ne sais même pas où est la sage-femme. Peut-être qu’elle dort, nous laissant dans notre fusion.
Mon bébé tète, doucement.
La délivrance est douce.

Aucun stress. Aucune panique. Aucune lumière violente.
Juste… la vie.

Les jours suivants : entre défis et fierté

Les débuts de l’allaitement sont difficiles.
On galère.
On doute.
Mais on tient.

Il faudra deux mois pour que les tétées deviennent simples.
Et malgré tout, on est restés fiers.
Fiers d’avoir fait nos choix.
Fiers d’avoir accueilli la vie à notre manière.
Fiers d’avoir été, dès le début, des parents actifs et responsables.

Ce que je retiens de mon accouchement à domicile

C’est :

  • se sentir libre,
  • être écoutée,
  • faire confiance à son corps,
  • faire le plein de confiance pour les jours et années qui suivent (c’est pas rien 😉)
  • devenir parent en conscience.

C’est enfanter dans la confiance, C’est vivre une transformation.

Et toi ?

Tu envisages un accouchement à domicile ? Tu l’as déjà vécu ?
Tu rêves d’un accouchement plus libre, plus conscient ?
Alors Louvna est là pour t’accompagner.

Un programme sensoriel, émotionnel et sacré, pour préparer ta naissance… quelle qu’elle soit.

Parce que chaque accouchement est une naissance.
Et parfois, une renaissance.

Retrouve en cadeau ici: 7 rituels pour une grossesse sereine et sacrée. 

coffret et produits Louvna

Avec ce cadeau tu obtiens une semaine de pratiques, simples et légères pour t’ancrer, respirer,
et te reconnecter profondément à ton bébé.

Douleur de l’accouchement, comment la gérer?

Douleur de l’accouchement, comment la gérer?

Vous êtes enceinte et les douleurs de l’accouchement vous font peur… Il y a toutes ces femmes qui vous disent: «- Mais non tu vas voir ce n’est rien ». Toutes celles qui vous disent « – Ben ma pauvre tu vas douiller » Et puis les autres : «- Ok c’est pas le meilleur moment, mais tu oublies vite… »

Parce que mieux connaître une chose qui nous fait peur nous permet déjà d’atténuer nos peurs, faisons un point sur la douleur!

Dans cet article vous apprendrez à mieux connaître la douleur et vous découvrirez 5 pistes à travailler pour vous libérer de cette peur de la douleur.

La douleur c’est quoi ?

Nous allons voir pourquoi la douleur, que ce soit les douleurs de l’accouchement ou une autre, est une question de ressenti et est donc très personnel. Ce qui est supportable pour moi ne le sera pas pour vous. Là où vous n’aurez quasiment rien senti je serais en pleurs.

Oui la douleur est complexe, en plus du processus nerveux (qui sera le même pour nous tous) : un stimulus sur un endroit du corps (je me cogne l’orteil droit), envoie un message nerveux au cerveau (y a un truc qui cloche avec l’orteil droit) qui envoie à son tour une réponse appropriée: se soigner, fuir l’origine de la douleur. Non la fuite pendant l’accouchement n’est pas conseillée! 

Chelin de la douleur. Article douleurs de l'accouchement

Chemin de l’information douloureuse

Bien que passant par les mêmes voies chez tous les êtres humains, la douleur n’en est pas moins compliquée à quantifier. Chaque personne la ressent différemment. Des études nous prouvent qu’effectivement le seuil de perception de la douleur change selon le groupe ethnique et divers facteurs culturels auquel on appartient. Cette mesure est donc assez subjective.

L’Association internationale pour l’étude de la douleur/ International Association for the Study of Pain  https://www.iasp-pain.org/ nous dis ceci:

« La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, liée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite en termes d’une telle lésion. »

La douleur pendant l’accouchement une histoire de croyances ?

Nous venons de voir que la douleur est à la fois une sensation physique mais aussi un sentiment…elle est subjective et dépend de qui nous sommes et de ce en quoi nous croyons…

Donc nos croyances jouent un rôle dans la perception des douleurs et c’est une partie sur laquelle vous pouvez agir.

Voilà notre zone d’action:

1) Renversez vos croyances:

Regardez les croyances qui circulent dans votre famille au sujet de l’accouchement. Votre maman, vos grands-mères, vos tantes, vos sœurs, vos cousines…vos amies les plus proches… Quelles sont les croyances qu’elles ont véhiculées autour de la naissance de leurs enfants ? Était-ce doux et naturel ? Simple, joyeux ? Long et douloureux ? Incroyablement fatigant, épuisant, rapide ? En vous concentrant sur ces croyances qui sont véhiculées dans votre entourage vous trouverez un levier pour vous en défaire si elles ne vous conviennent pas. Une fois que vous les avez détectés il sera plus facile de vous en détacher en reconnaissant simplement que ces croyances ne sont pas les vôtres. Vous allez réussir à reprogrammer de nouvelles croyances plus proches de vos valeurs. C’est une des choses que nous faisons ici dans mon programme.

Maintenant vous avez déjà une piste sur les croyances familiales, que nous partageons de manière consciente ou pas (cela est aussi valable pour l’allaitement au sein, il y a entre autre une histoire de transmission de croyances)

Il y a un autre point que j’aimerais partager avec vous…

Le poids culturel sur les douleurs de l’accouchement

Bible ouverte. Article douleurs de l'accouchement

Nous sommes issues d’une société judéo-chrétienne avec ses croyances autour de l’enfantement.

Cette phrase : « …tu enfanteras dans la douleur… » vous est-elle inconnue?  Une promesse que Dieu fit à Ève et à toutes ses descendantes, dans la Bible. Bien que cette traduction ne fût pas tout à fait exacte, dans l’inconscient collectif de beaucoup de femmes, c’est inscrit, c’est comme ça : pour mettre un enfant au monde il doit y avoir de la douleur, devenir mère nécessite de la douleur.

Il y a indéniablement une part de vérité dans cet avertissement mais il est intéressant aussi de se pencher sur la deuxième signification de ce mot en Hébreu: Il signifie douleur mais aussi travail, un bien acquis par le travail, et vous noterez qu’aujourd’hui encore les contractions menant à la délivrance sont appelées « travail ».

Alors nous pouvons peut-être nous arrêter à cette traduction : « devenir mère est un travail, physique, et émotionnel »

Derrière cette douleur de l’accouchement se cache ainsi une part de croyances et de transmissions.

Peut-être avez vous déjà entendu que notre cerveau est un peu comme le bocal d’un poisson il se rempli, non pas d’eau, mais d’informations!

Prenez grand soin de remplir votre cerveau avec des informations de qualités. Vous trouverez malheureusement de nombreux articles à sensations, aux titres « effrayants » donc attirants (une autre mécanique du cerveau, nous pourrons en reparler si cela vous intéresse). Fuyez ces articles à sensation et inspirez-vous de témoignages positifs autour de l’accouchement. Comme avec ce livre: J'accouche bientôt Que faire de la douleur ?  de Maïtie TRELAUN

La Sophrologie peut vous aider à déprogrammer ce en quoi vous ne voulez plus croire.

Vous avez envie de vivre votre grossesse autrement ? Vous avez envie de croire que vous pouvez faire partie de ces femmes qui ne ressentent pas vraiment de douleur lors de l’accouchement. Alors vous êtes au bon endroit et cette méthode est pour vous.

C’est prouvé : La douleur n’est pas une fatalité. Une femme sur 10 ne la ressentira pas lors de son accouchement.

Astuces pratiques pour apprivoiser la douleur de l’accouchement

2) Prendre de la distance avec la douleur en 3 étapes: ressentir, nommer et exprimer

Effectivement, il est important d’apprendre à nommer nos ressentis qu’ils soient émotionnels ou physiques. Pour cela il faut dans un premier temps vous mettre à l’écoute de ce qu’il se passe en vous.

Ressentir

Donc prenez le temps régulièrement de faire un tour dans votre paysage corporel et émotionnel. Par de simples questions comme: Comment je me sens là maintenant? Qu’est-ce que je ressens?

Les réponses sont confuses? C’est normal, il est probable que vous ne soyez pas habituées à pratiquer ce type d’introspection. Persévérez! Plus vous le ferez et plus les informations deviendront précises! Vous pouvez aussi commencer par prendre note des ressentis physiques. Par exemple: Demandez-vous comment vous sentez votre tête, vos bras, votre dos…Avez-vous chaud ou froid? Sentez-vous un souffle d’air sur votre peau ou dans vos cheveux? La chaleur du soleil…? Vous voyez toute information sensorielle recueillie sera un excellent début dans cette démarche introspective et vous permettra d’arriver plus facilement à ressentir vos émotions.

Nommer

En titre de ce paragraphe sur la douleur de l’accouchement, je vous disais qu’il était important de nommer ces ressentis. Nous y voilà, vous avez pris quelques instants pour ressentir ce qu’il se passe en vous, et bien maintenant nommez-le! Essayez d’être précise. Voici une liste de ressenti qui peut vous intéresser:

-Faim, soif, froid, chaud, nœud au ventre, tendue, légère … Bon pour les ressentis physiques c’est assez facile

Pour les sentiments et émotions la variété est immense:

-Contrariée, énervée, joyeuse, curieuse, en harmonie, confuse, agacée, nerveuse, anxieuse, confortable…. La liste est longue

Si cela vous intéresse vous trouverez sur internet des listes détaillées. Fouillez du côté des sites de CNV (communication non violente).

Nommer c’est mettre un nom, un mot, donc c’est laisser exister, autoriser le ressenti ou l’émotion à être. Processus très important nous y reviendrons un peu plus tard.

Exprimer

Exprimer c’est mettre à l’extérieur, par écrit et/ou à l’oral. Le mieux est encore de le tester! La prochaine fois que vous êtes en colère ou énervée, prenez un instant, juste le temps d’une respiration, pour vraiment ressentir comment c’est en vous. Puis dites-le à voix haute ( extériorisez). « Là je me sens vraiment énervée/en colère/heureuse… » Oui c’est vrai au début vous pouvez-vous sentir un peu « bête » ce n’est pas un comportement habituel! Cependant passé ce jugement sur vous-même, ressentez ce que cela vous fait de vous autoriser à exprimer vos ressentis?!

Exprimer nous permet de prendre du recul avec ce que nous vivons, cela nous évite de ruminer. Vous savez quand vous passez votre journée à vous répéter en boucle « Pfff c’est vraiment une journée pourrie! En plus j’arrive à rien! ou encore: Je ne veux pas allez chez le dentiste ça va vraiment me faire très mal! » C’est l’exemple typique où nous déformons mentalement notre ressenti, nous nous enlisons dedans, nous le grossissons au lieu de lui rendre simplement sa place: « Oui j’ai peur de ce rendez-vous! Je m’imagine plein de scénarios terribles » Le plus gros de la prétendue douleur se joue dans notre tête! Donc en nommant on remet les choses à leur place et à leur taille puis on peut passer à autre chose.

3) Respirer! Pas très original pourtant si efficace..

Femme enceinte paisible drapée de blanc. Sans douleur de la grossesse à l'accouchement

La respiration, en oxygénant votre corps et votre cerveau va vous permettre d’abaisser le ressenti douloureux. L’oxygénation va également permettre de limiter l’effet anxiogène de la douleur. La respiration permet aussi de baisser la tension artérielle, de soulager les tensions musculaires et de ralentir le rythme cardiaque. En effet, la respiration abdominale agit sur le système nerveux parasympathique, impliqué dans le relâchement musculaire.

En pratique

Inspirez l’air par le nez, en laissant votre ventre se gonfler, sentez aussi votre cage thoracique s’ouvrir et montez encore jusqu’aux clavicules….

Soufflez tranquillement par la bouche et sentez le trajet inverse se faire. Clavicules qui s’abaissent, cage thoracique qui se « referme » et ventre qui se rentre.

Et voilà vous venez d’expérimenter la respiration à trois étages…. Recommencez encore au moins trois cycles complets d’inspiration-expiration et prenez le temps de goûter à vos ressentis après… Vous me direz comment vous vous sentez?

Vous pouvez aussi expérimenter la respiration abdominale:

Inspirez par le nez, laissez votre ventre se gonfler naturellement, sans forcer…. Puis expirez, tranquillement par la bouche, de la même façon sans forcer, sentez votre ventre se rentrer. Vivez au moins trois cycles complets et prenez le temps de ressentir ce qu’il sa passe dans votre corps.

Pour ces deux types de respirations je vous invite à simplement vous focaliser sur votre respiration, cela vous permettra d’en faire une alliée contre la douleur. Votre cerveau, vos sens seront plus concentrés sur votre respiration que sur votre ressenti douloureux!

Petit exemple perso: Il y a quelques mois je me suis fait une belle entorse! Comment? Avec mon homme nous avons choisi de dire que j’ai fait une mauvaise réception lors de mon atterrissage en parachute…!? La réalité? Je sautai à cloche patte avec mon fils, mais une margelle est venue s’incruster sournoisement et me voilà au sol, le pied tordu…

Gros malaise, bouffées de chaleur, froid en même temps, tête qui tourne… Vous voyez l’idée, en fait malaise syncopal selon mon médecin… J’ai demandé à l’homme de me ramener de la glace et de l’arnica… Je suis restée avec mon fils et devinez quoi? Pour ne pas tourner de l’œil…J’ai respiré tout ce que je pouvais, je me suis uniquement concentré sur ma respiration! Résultat au top, je suis remontée dans ma chambre d’hôtel ( et oui nous étions à l’hôtel, super séjour..) Le lendemain achat de béquilles et c’était réglé! Au cas où vous vous demanderiez…Je suis passée proche de l’opération et aujourd’hui je lutte encore en rééducation mais tout est en bonne voie 😉

4) Remplacer une sensation douloureuse par une sensation agréable, c’est possible?

Oui, cela se nomme la substitution sensorielle! Vous allez apprendre à remplacer la douleur par une autre sensation. Un magnifique outil de sophrologie et particulièrement adapté aux douleurs de l’accouchement.

Être accompagnée par un professionnel?

Oui, comme dans l’exemple ci-dessus certaines techniques particulièrement efficaces requièrent un peu plus de technique et de pratique. Je vous encourage vivement à vous rapprocher d’un professionnel compétent dans l’accompagnement des femmes enceintes.

Avec un accompagnement professionnel, vous allez avoir de merveilleux outils à portée de main pour vivre votre grossesse et votre accouchement autrement que dans l’angoisse de la douleur. Outils que vous pourrez réutiliser à votre guise tout au long de votre vie.

Vous explorerez aussi des techniques de visualisation.  Vous allez certainement visualiser votre image ressource qui vous servira pour vous apaiser en toutes circonstances. C’est assez simple pendant votre séance votre sophrologue va vous proposer de visualiser une image qui représente le clame, le bien-être, la joie… pour vous et vous allez la corporaliser. Voilà vous allez pouvoir dégainer votre image dès que vous en avez besoin.

5) Accueillir au lieu de lutter contre!

Oui, oui je sais ce n’est pas vraiment le genre de « conseil » qu’on aime entendre! Surtout en ce qui concerne la douleur de l’accouchement! Et pourtant une fois de plus c’est dans la simplicité que vous trouverez une grande efficacité.

En quoi ça consiste? Stop ne perdez plus votre énergie à essayer de lutter contre la douleur, de vous tortiller en espérant trouver un espace sans douleur. Cela est particulièrement vrai pour la douleur de l’accouchement. Juste vous mettre dans un état d’esprit d’accueil, respirez et dites-vous que la douleur est votre alliée vous n’avez pas à lutter contre.

Pour conclure: La douleur pendant l’accouchement est elle une Alliée ?

Vous allez voir avec votre sophrologue spécialisé en périnatalité ou bien avec votre sage-femme que la douleur est utile, elle est une information bienveillante dans le cadre de votre accouchement, vous allez apprendre à l’apprivoiser, elle va vous servir d’indicateur.

Pour gérer la douleur, le mieux est de l’accompagner, donc lui laisser l’espace d’exister au lieu d’essayer de s’en défaire ou de s’en extraire. Vous allez donc apprendre à travailler de concert avec la douleur, au lieu d’être une ennemie elle va devenir une alliée. Rendez-lui son utilité et sa place, la douleur est une information, qui pointe une réaction de votre corps, vous permettant d’adapter la réponse appropriée à cette information. Si je synthétise ça pourrait donner ça:

-Je me coupe, la douleur vous informe afin que vous agissiez en conséquence: vous soigner.

-J’ai des contractions, votre corps vous informe pour que vous agissiez en conséquence: Donner la vie.

Voilà maintenant vous en savez beaucoup plus sur la douleur de l’accouchement.

Venez partager votre vécue et vos expériences au sujet de la douleur et de votre accouchement.

La  grossesse et ses symptômes

La grossesse et ses symptômes

La grossesse véhicule pas mal de clichés, dont sa myriade de symptômes…enfin pas si clichés au final puisque les symptômes de grossesse ont une source purement physiologique.

Nous verrons dans cet article quelques-uns de ces symptômes, d’où ils proviennent, à quoi ils « servent » puis quelques conseils et astuces pour les atténuer grâce à la sophrologie.

Que se passe-t-il pour vous dés le début de votre grossesse?

Vous êtes en train de créer une vie! Votre corps puise dans vos réserves, vous travaillez, vivez pour deux, il est donc normal de ressentir plus de fatigue. Vous allez voir que nos alliées les hormones y sont pour beaucoup aussi. Dès que cela est possible écoutez cette fatigue et accordez vous des moments de repos et de chouchoutage. La grossesse est aussi une période qui vous permets d’apprendre à prendre du temps pour vous, à vous écouter et respecter vos besoins. Prenez soin de vous avec de bons produits, en pratiquant votre hobby préféré, libérez votre charge mentale sans culpabiliser. Avec la sophrologie vous pourrez non seulement voir comment profiter de temps de repos vraiment ressourçant mais aussi apprendre à aller chercher votre énergie.

Le premier trimestre de la grossesse n’est pas toujours le plus simple à vivre. Tout se met en place intérieurement, tout va vite et en même temps rien n’a vraiment changé.

Voici quelques-unes des transformations physiques non visibles du 1er trimestre de grossesse:

  • Vous n’avez plus vos règles
  • Vos seins deviennent plus lourds et plus sensibles. Pensez aux brassières si vous ne voulez pas investir dans de nouveaux dessous
  • Votre utérus grossit
  • Votre poids se modifie ( vous pouvez en avoir prit un peu ou perdu à cause des nausées et vomissements)
  • Le rythme de vos pulsations cardiaque augmente.
  • Vous constatez peut-être que vous produisez beaucoup de salive et parfois de manière excessive.
  • Vous êtes sensible aux odeurs
  • et à partir du 2ème mois de grossesse votre utérus va grossir de 4cm par mois. Si ça ce n’est pas de la transformation! 

Développement du fœtus durant le 1er trimestre de grossesse
Développement du fœtus lors du 1er trimestre. Photo issue de ce site

Tout en subtilité, dans l’invisible votre corps travail et se modifie

 Votre corps vit un véritable bouleversement intérieur mais de l’extérieur cela ne se voit pas toujours. Ce qui peut vous conduire à ne pas vraiment vous « sentir » enceinte et peut expliquer les doutes que vous ressentez. A cela se rajoute la coutume de ne pas annoncer la grossesse avant la fin de ce premier trimestre.

Je me demande si ce principe, derrière lequel se trouve aussi le risque d’interruption spontanée de grossesse, ne contribue à faire grandir cette ambiguïté de sentiments? Ne sommes nous pas par moment dans l’envie de partager cette immense nouvelle, puis retenue par la crainte?

Entre peur et bonheur, la dualité de la grossesse:

En effet après la joie procurée par l’annonce de votre grossesse, vous entrez possiblement dans la phase des bouleversements psychologiques. Vous pouvez ressentir des doutes sur la réalité de l’enfant que vous portez, de l’angoisse à l’idée que la grossesse ne s’arrête.

Il est probable que vous ressentiez des sentiments contradictoires. Vous oscillez entre désir et refus – peur et envie… En somme vous vivez une période d’adaptation.

Pas de panique, bien qu’inconfortable tout ceci est normal. Vous disposez en vous de toutes les ressources nécessaires et je vais vous accompagner pour les trouver.

Souvenirs…

Je me souviens comme si c’était hier de ce jour où je me suis retrouvée à pleurer dans mon bain…. Nous avions rendez-vous, je file donc sous la douche pour me préparer, et me voilà prise de panique, comme ça, sans crier gare! En effet, mon cerveau mouline, je suis prise dans un tourbillon de pensées:

– » Et si nous n’y arrivions pas!

-Et si nous avions fait une énorme bêtise!

-Et si le fait d’être dans cet état nuisait à notre bébé!

-La preuve que je ne suis pas capable d’être une bonne mère, je suis en pleure et je doute…! »

Donc en panique j’appelle mon homme… Et nous voilà 20 minutes plus tard, lui me lavant les cheveux, moi accrochée à mon pommeaux de douche comme si c’était un doudou, pleurant encore et encore…..

Se laisser traverser…

Finalement comment, nous avons surmonté ce moment intense?

Nous nous sommes simplement laissés traverser par cette vague, ou ce tsunami d’émotions. Nous avons parlé, enfin, surtout moi et je serais toujours reconnaissante à mon homme pour sa qualité d’écoute. Il est resté là assis à côté de moi à accueillir mes peurs pendant une éternité!

Puis je me suis souvenue que c’est ça aussi la maternité, l’ambivalence entre peur et désir. C’est sans aucun doute ma pratique de la sophrologie qui m’a vraiment aidé à traverser et accepter cet état d’ambivalence. Car se laisser traverser aide beaucoup, mais n’est pas toujours simple à faire.

Les hormones responsables des symptômes de grossesse?

Vous allez voir qu’il n’y pas que nos émotions qui jouent au yoyo, qui souffle le chaud et le froid…Nos hormones aussi sont en plein festival. Au final un des apprentissage de la grossesse ne serait-il pas l’acceptation de la dualité qui vit en nous?

Penchons-nous un instant sur l’HCG,

Aussi nommée hormone bêta hCG ou encore hormone gonadotrophine chorionique, c’est notre première alliée puisque c’est grâce à sa présence chez les femmes enceintes que nous avons la confirmation de notre grossesse.  C’est effectivement cette hormone qui est recherchée dans les prises de sang pour confirmer et estimer la date de votre grossesse, c’est aussi elle qui est détectée sur les tests urinaire. L’HCG est détectable dès le 9e jour qui suit l’ovulation et la fécondation, elle est un peu le premier cadeau de votre bébé, c’est lui qui la produit, par le biais de ce qui deviendra son placenta.

Sa mission:

Maintenir le corps jaune et permettre de garder en vie l’embryon en nidation dans l’utérus.

HCG accusée de quel symptôme?

 Bon, maintenant que nous avons vue à quel point cette hormone nous est utile… J’annonce : C’est cette libération d’hormone qui est souvent associée à la survenue de nausées! Cela ne vous enlèvera pas les nausées et vomissements, mais sachez qu’on estime que 50 à 80% des femmes souffrent de ces troubles, vous n’êtes pas seule.

La bonne nouvelle : Le taux d’hCG atteint son maximum la 8e semaine et chute entre la 14e et la 18e semaine d’aménorrhée. Un soulagement de taille, car, qui dit production moindre d’hCG dit diminution, voire disparition des nausées. Dans l’accompagnement Louvna vous disposez aussi de séances pour vous libérer de ces nausées. Je vous donne le principe: remplacer la sensation désagréable des nausées par une odeur et une sensation de fraîcheur. Essayez, quand vous sentirez une nausée arriver: Visualisez un paysage qui vous évoque la fraîcheur et essayez de vous imprégner d’une odeur fraîche comme celle du citron. Il existe aussi des tisanes, des ingrédients, une organisation des repas qui peuvent vous aider à vous soulager de ce symptôme de grossesse, difficile à vivre.

anti-nausée, symptôme de grossesse

Hypersensibilité, un autre des symptômes de grossesse

Je vous livre ici la recette des troubles émotionnelles:

Pour un cocktail d’hormones au top :

-Mélangez une dose d’œstrogènes avec une dose de progestérone.

– Un bon trait de prolactine,

-Rajoutez de la dopamine et n’oubliez pas le cortisol.

Et voilà il n’y a plus qu’à se laisser imprégner de ce cocktail, tout est là !

Décortiquons un peu cette formule magique.

Les œstrogènes ont un effet excitant, alors que la progestérone est sédative. La prolactine, nous relaxe, la dopamine est l’hormone du plaisir et le cortisol, quant à lui est l’hormone du stress. Vous imaginez bien qu’un tel cocktail peut rendre une femme irritable et hypersensible.

Pour être plus précise ce serait la fluctuation et les interactions successives, de ces taux d’hormones qui nous conduirait finalement à être plus émotives et hypersensibles.

Donc en admettant que ce Coktail soit vraiment détonnant, ne vous culpabilisez pas s’il vous plaît. Vous faites de votre mieux, tout ce que vous ressentez est juste, être plus émotive qu’à votre habitude, n’est ni bon ni mauvais, c’est simplement le résultat de ce mélange hormonal. Ne vous jugez pas, laissez-vous simplement traverser par ces émotions. Vous pouvez aussi chercher des outils qui peuvent vous y aider comme la respiration, la visualisation…

Je vais m’arrêter là. Nous pourrions encore parler des effets de la progestérone sur nos intestins ou nos veines par exemple….

Mais il me semble que c’est assez!

On fait quoi de ces symptômes de grossesse?

Il faut reconnaître qu’ après un tel tour d’horizon, vous vous dites probablement: Ouais génial! C’est tellement motivant !

Déjà tout ceci ne dure qu’un temps: 3 mois en moyenne, pour certaines cela peut durer le temps de la grossesse! Rappelez-vous la grossesse dure 9 mois, vous savez que ces symptômes auront une fin. Des solutions existent pour vous aider à mieux vivre ces chamboulements, utilisez-les.

Le but de cet article est de vous aider à comprendre ce que vous traversez. Vous permettre aussi de prendre un peu de recul. Puis vous inviter à parler des inconforts et à agir pour vous apporter plus de confort.

Il est important de libérer la parole des femmes sur leur grossesse et leur maternité. Il me paraît tout aussi important de normaliser le fait d’agir pour soi, de se faire accompagner, de s’autoriser à être soutenu. C’est aussi une façon de reprendre les reines de nos vies, de nos maternités, de nos accouchements. En nous positionnent comme actrices, comme décisionnaires de ce que l’on souhaite vivre dés le début. Je vous y encourage et vous soutiens, dans cette démarche.

Enceinte Zen et Sereine avec la sophrologie.

Enceinte Zen et Sereine avec la sophrologie.

C’est quoi? comment ça marche?

Vous êtes enceinte et vous aspirez à vous sentir Zen et sereine. Profiter au maximum de votre grossesse. Et voilà qu’on vous parle de la sophrologie! Mais je ne suis pas malade moi! Pourquoi veux-tu que j’aille faire de la sophrologie?

Votre meilleure amie, votre sage- femme, vous en parlent, même chéri(e) s’y met. OK vous voyez vaguement l’idée, mais avant de commencer vos cours de préparation à l’accouchement vous avez envie d’en savoir plus sur cette alliée de taille.

Enceinte zen et sereine avec la sophrologie.
Enceinte et zen avec la sophrologie et la méditation.

Pour commencer une définition:

Il s’agit d’une méthode d’accompagnement et de gestion des émotions qui s’appuie sur la respiration et le mouvement. Le terme sophrologie signifie : étude de la conscience en harmonie; En grec ancien: Sôs: harmonieux; Phren: Cerveau,esprit; Logos: science et aussi la parole curative.

Poursuivons avec un peu d’histoire,

promis, ce sera rapide…Oh et puis une grossesse Zen et sereine ça vaut bien quelques minutes de lecture ?

La sophrologie est fondée en 1960 par le neuropsychiatre Alphonso Caycédo, qui a à cœur d’étudier la conscience. Il est l’époux d’une enseignante en yoga et s’intéresse énormément aux « sciences » orientales qui agissent sur les différents niveaux de conscience.
Lors de voyage en Inde, il profite de séjours en ashram, pour pousser ses recherches et expérimenter différentes techniques orientales. Le yoga, le zazen et la méditation, seront pour lui des sources d’inspiration afin de créer ce qu’il appellera la « fille de la médecine » : la sophrologie.

Saviez-vous qu’ Alphonso Caycédo, est colombien, d’origine basque espagnol, vous imaginez le personnage, haut en couleur et passionné !  En plus des techniques orientales, il s’appuie essentiellement sur l’hypnose thérapeutique, la relaxation progressive de Jacobson, le training autogène de Schultz (1883-1970) et la phénoménologie-psychiatrique, pour élaborer la sophrologie.

Vous voulez en savoir plus sur les origines de la sophrologie? Vous pouvez consulter cet article: https://www.chambre-syndicale-sophrologie.fr/definition-sophrologie/

Les principes de bases, de la sophrologie

Vous allez rapidement voir l’utilité de la sophrologie pour vous sentir zen et sereine durant la grossesse, en vous penchant sur ses principes fondamentaux … Puis nous détaillerons un peu plus loin son application dans le domaine de la grossesse.

Avec la sophrologie nous cherchons à :

  1. Amener le schéma corporel a plus de réalité vécue. Habiter le corps en bonne santé et conquérir l’harmonie physique et psychique.
  2. Renforcer l’action positive, afin de mettre le focus sur les éléments positifs du passé, du présent et de l’avenir. Effectivement un esprit sain est un esprit qui a apprit à penser positif, oui, cela s’apprend!
  3. Développer la réalité objective, pour apprendre à voir les choses davantage comme elles sont. De sorte que nos actions soient plus efficaces.

Ok, donc au fond, par la pratique de la sophrologie nous visons :

  • L’harmonie corps- esprit
  • La gestion des émotions et de nos pensées
  • Vivre son corps pleinement et consciemment

Bon très bien, mais Pourquoi faire de la sophrologie enceinte, me direz-vous…Nous y voilà :

En effet, comment la sophrologie va vous aider à moins angoisser? A vous sentir zen et sereine enceinte et pendant votre accouchement, puis pendant le post-partum? Et pour les nausées? Pour les douleurs ligamentaires, les problèmes de circulation sanguine….elle fait quoi la Sophrologie ? Hein ?

Tout d’abord avec la sophrologie nous apprenons, à traverser ce qui nous dérange, à diminuer ou transformer une douleur par exemple. A reconnaître nos émotions puis à les accompagner de façon à ce qu’elles ne soient pas envahissantes et dérangeantes pour notre équilibre…

Ensuite la sophrologie nous permet d’améliorer notre façon de penser, la manière dont nous appréhendons le monde, les situations anxiogènes et stressantes… ! Et oui elle assure ! … Mais comment est-ce possible ?

Trouver vos ressources intérieures.

La sophrologie nous permets d’améliorer notre qualité de vie en trouvant de nouvelles ressources en nous-même!

Elle nous aide à avoir confiance en nous!

En définitive, Oui nous savons accoucher, vous savez accoucher !! Nous avons peut-être oublié, mais nous savons le faire naturellement, avec la Sophrologie nous allons donc reconquérir ce savoir inscrit en nous, nous allons reconquérir la confiance en nos capacités innées. Avec cette méthode nous visons l’autonomie et c’est là aussi, que l’expertise du sophrologue nous aide. Du reste les techniques que vous apprendrez durant les séances seront réutilisables facilement et en toutes circonstances.

Vous allez respirer…

Vous le savez certainement, la respiration est une alliée sans faille pour votre grossesse et votre accouchement. Elle l’est aussi pour vous aider à traverser toutes les émotions que votre vie et votre maternité vous offrent à vivre.

Que ce soit pour oxygéner votre utérus, pour garder votre concentration, pour traverser la douleur…La respiration est un outil surpuissant

En sophrologie nous utilisons beaucoup la respiration, et ça, ça tombe bien ! Vous allez apprendre ou réapprendre à respirer et dans toutes les positions…. Assise, debout, couchée, avec le ventre, avec les côtes, jusque sous les clavicules…

Se lâcher la grappe grâce à 2 principes:

Enfin répondons au : Comment c’est possible d’être enceinte et sereine même le jour de l’accouchement grâce à la sophrologie obstétricale, en nous penchant sur ces 2 principes:

  • Ici et maintenant
  • Sans analyse ni jugement

Ici et maintenant, c’est Vivre l’instant présent  » S’offrir un moment profond, à l’écoute de SOI « , sans écouter notre jacassement mental. La clef réside dans l’instant présent. Facile à dire, souvent plus difficile à mettre en pratique, d’où l’intérêt de suivre des séances guidées.

Je vous offre les paroles de Lao-tseu afin d’illustrer ce principe:

« Si vous êtes dépressif, vous vivez dans le passé; Si vous êtes anxieux vous vivez dans le futur; Si vous êtes en paix, vous vivez dans le présent. »

Sans analyse ni jugement: en résumé, sans chercher à comprendre et surtout sans chercher à coller une étiquette de bien ou mal. C’est accepter de vivre quelque chose, de ressentir quelque chose, pour ce que c’est, de façon neutre.

Vous savez, cette voix, qui veut tout analyser. Par exemple: « – Si j’ai encore renversé mon bol de thé ce matin c’est forcément en rapport avec cette fois où petite j’avais vécu (tel ou tel évènement)… Mais c’est quand même abominable d’être si maladroite et cruche… » Vous voyez de quoi je parle? oui cet exemple n’est pas fictif, il sort bien de mon vécu!

Attention je ne dis pas que cela soit inutile, mais là pendant votre séance, vous allez juste vous mettre à l’écoute de vos sensations présentes et immédiates, sans analyse ni jugement, on se fou la paix! C’est en effet ce mouvement d’auto-écoute neutre qui va vous permettre de vous reconnecter à votre potentiel et à votre corps, avec bienveillance. C’est cette qualité d’être avec vous-même, là dans l’instant présent, qui va effectivement vous permettre de libérer les angoisses. En somme, plus vous apprenez à vivre le moment présent sans le juger et moins il y a de matières pour angoisser.

A quoi ressemble une séance de sophrologie quand on veut être zen et sereine en étant enceinte?

Nous débutons la séance par un moment de partage, vous disposez d’un espace sécure pour déposer vos mots, qu’ils soient joyeux ou non. Votre sophrologue vous accueil, comme vous êtes aujourd’hui sans juger!

Puis vient le moment du vécu, a proprement parlé, vous allez vivre des mouvements doux (les activations) qui sont associés à une respiration profonde et consciente, vous pourrez aussi profiter d’étirements agréables. Durant toute votre séance, la voix du sophrologue va vous guider. D’ailleurs les séances peuvent durer de 5 min à une heure, en sophrologie obstétricale nous privilégions, les séances de 20 à 30 minutes.

En effet, vous avez dû l’entendre avant même d’être enceinte, la respiration c’est important pour accoucher et c’est vrai !

Notre souffle est important, il est même vital ! Et bien il l’est d’autant plus pendant toute la grossesse, car il vous permet d’oxygéner tout votre corps ainsi que votre bébé, par le biais du placenta et du cordon ombilical. Et quoi de mieux pour bébé qu’une maman zen et sereine?!

Alors conquise par la pratique de la sophrologie enceinte?

Vous voyez mieux maintenant pourquoi tout le monde vous en parle ?

Résumons:

-Vous allez vivre des mouvements doux pour délasser le corps,

-Respirer profondément pour oxygéner et libérer corps et esprit,

-Rester connectée au moment présent pour arrêter d’angoisser

-Vous découvrirez aussi des outils spécifiques pour apprendre à diminuer les sensations désagréables, à mieux accompagner vos émotions… et vous pourrez les utiliser en autonomie pour toute votre vie! L’idéal pour être une femme enceinte zen et sereine!

Donc maintenant vous savez un peu mieux ce qu’est la sophrologie obstétricale. Accompagnée du sophrologue, spécifiquement formé aux techniques d’accompagnement périnatal, (voir mon parcours), vous allez re-partir à la conquête de l’harmonie corps-esprit, vous allez même pouvoir substituer aux nausées et douleurs, des sensations agréables et des odeurs fraîches et revitalisantes.

Alors prêtes ? Comme la sophrologie est une réalité vécue vous pouvez réserver votre appel découverte ici.

Quelle préparation à l’accouchement choisir ? 9 questions pour faire le bon choix

Quelle préparation à l’accouchement choisir ? 9 questions pour faire le bon choix

Félicitations, vous êtes enceinte !
Entre la joie, les hormones et les questions qui s’entrechoquent, une interrogation revient souvent :
👉 Comment choisir LA bonne préparation à l’accouchement pour moi ?

Dans cet article, je vous propose 9 questions puissantes pour vous aider à faire un choix éclairé — aligné à vos besoins, votre sensibilité, votre style de vie… et votre bébé.

👩‍⚕️ 1. La préparation classique : un socle utile

Les séances avec une sage-femme sont prises en charge par la Sécurité Sociale, jusqu’à 7 séances de 45 minutes. Elles permettent :

  • De découvrir votre maternité

  • De comprendre les étapes de l’accouchement

  • De poser toutes vos questions (hygiène de vie, travail, périnée…)

Même si ce n’est pas votre première grossesse, ces séances peuvent vous apporter structure et repères.

🧘‍♀️ 2. Et si on allait plus loin ? Les méthodes alternatives

Sophrologie, haptonomie, yoga prénatal, hypnose, chant prénatal, Pilates, préparation dans l’eau…

➡️ Ces approches complémentent ou remplacent la prépa classique.
Certaines mutuelles les prennent en charge (renseignez-vous !).

femme enceinte fait du yoga -position du flamand rose

❓ 3. Qu’avez-vous vraiment besoin d’apprendre ?

Posez-vous cette question :
🎯 Ai-je surtout besoin d’informations pratiques ? Ou d’outils pour gérer mes émotions, mon stress, mes peurs ?

  • 🔹 Pour l’aspect pratique ➤ prépa classique

  • 🔹 Pour le soutien émotionnel ➤ sophrologie, yoga, hypnose…

🤰 4. La relation avec votre bébé est centrale? et avec le coparent? 

L’haptonomie, par exemple, favorise la connexion sensorielle avec bébé, en impliquant aussi l’autre parent. En sophrologie et dans mon approche spécifique, nous allons explorer la relation avec bébé et le coparent par le biais du massage, de visualisation, de moments d’échanges et de partage. 

💃 5. Êtes-vous plus « corps » ou « verbal » ?

  • Envie de bouger, danser, ressentir ?

  • Besoin de parler, déposer, être écoutée ?

  • Ou un mélange des deux ?

👉 Cela orientera naturellement vers certaines pratiques (danse prénatale, art-thérapie, massages, cercles de parole…).

🧭 6. Avez-vous des passions ou convictions à respecter ?

  • Vous aimez la nature ? ➤ Yoga en plein air, rituel sensoriel

  • Vous êtes artiste ? ➤ Peinture intuitive, chant prénatal

  • Vous êtes très sensible ou neuroatypique ? ➤ Approches douces, adaptables

Ne vous forcez pas à suivre la tendance du moment si ça ne vous ressemble pas.

🧘 7. De quoi avez-vous besoin (pas juste envie) ?

  • Rencontrer du monde ?
  • Calme et repos ?
  • Bouger, canaliser ?
  • Être accompagnée à domicile ?

 ✏️ Faites une pause. Fermez les yeux. Visualisez votre séance idéale. Qu’y avez-vous fait? A quoi ressemble le lieu? Étiez vous seule? Vous pouvez aussi vous demander, ce que vous avez vécu ou appris pendant la séance pour que ce cours vous ai beaucoup plu?

 Comment en ressortez-vous? Dynamisée? Reposée? Joyeuse? Confiante?

 

🗺️ 8. Quels sont vos critères pratiques ?

  • Préférez-vous un format individuel ou collectif ?

  • Quel budget êtes-vous prête à allouer ?

  • Pouvez-vous vous déplacer facilement ?

➡️ Aujourd’hui, de nombreuses pratiques sont proposées en ligne ou à domicile (c’est aussi pourquoi j’ai créé le programme Louvna, sensoriel et cocooning, à vivre chez soi).

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Vous ne pouvez pas vous déplacer?

 Pour de nombreuses raisons, comme une grossesse alitée, l’organisation familiale, le fait de vivre dans un désert médical, la charge de travail… Il arrive que vous ne soyez pas en mesure de vous déplacer. Dans ce cas vous pouvez tout à fait demander des rendez-vous à domicile à votre sage-femme. D’autres professionnels pourront aussi vous accompagner depuis chez vous. C’est aussi pour vous que j’ai créé le programme Louvna.

 Votre préparation à l’accouchement sera plus agréable si elle est vécue comme un moment cocooning que comme une contrainte. Donc si vous déplacer est une contrainte les solutions à domicile sont à privilégier.

 

💞 9. Avec qui vous sentez-vous en confiance ?

Certaines femmes souhaitent faire la prépa avec leur sage-femme jusqu’à l’accouchement.
D’autres préfèrent un accompagnement mixte : sage-femme + doula, ou spécialiste en périnatalité.

Pour conclure

Pensez aussi aux praticiens qui se sont spécialisés en périnatalité, votre prof de Pilates, votre acupuncteur, votre ostéopathe, votre sophrologue…

 Apprendre à connaître et ressentir vos besoins, est une excellente base pour vous préparer à l’ accouchement et à l’aventure de la maternité. Votre corps reste votre meilleur allié, donc apprendre à l’entendre et à vous écouter reste selon moi un essentiel de la grossesse. Je ne saurai que vous encourager à vous diriger vers des méthodes qui vous permettent de vous découvrir.

Je pense sincèrement que prendre les informations d’ordre pratiques auprès de votre sage-femme, rencontrer l’équipe qui vous accompagnera, est une bonne idée. Pour autant si vous décidez de vous orienter vers une autre préparation que la classique, préférez un spécialiste formé en périnatalité.

Il n’y a pas une seule bonne méthode.
Il y a celle qui vous correspond ici et maintenant, pour cette grossesse, avec votre histoire.

Prenez le temps de vous poser les bonnes questions.

Et si vous ne pouvez pas vous déplacer, ou que vous cherchez une préparation douce, sensorielle et complète, découvrez mon approche Louvna — pensée pour les femmes sensibles, conscientes, parfois débordées… mais désireuses de vivre une grossesse plus sereine.

 

  Dites nous en commentaire quel accompagnement vous avez choisi? Si vous avez déjà suivi un accompagnement vous pouvez partager vos impressions, ce que vous aviez aimé ou regretté avec l’accompagnement que vous aviez choisi? Je me fais une joie de lire vos expériences.