Passer un cap de vie : comprendre pourquoi le changement fait peur et comment le traverser sereinement

par | Sep 22, 2025

Passer un cap de vie n’est jamais simple. Aujourd’hui c’est l’équinoxe d’automne. La saison change, la lumière bascule, et nos feeds Instagram se remplissent de plaids, de bougies, de citrouilles et de latte épicés à la cannelle.
C’est cosy, c’est doux, et ça fait du bien.

Mais soyons honnêtes : si on a autant besoin de cette douceur et de ce sucre, c’est bien parce que les changements, les transitions, les caps de vie, ça pique.

Et c’est là que je veux vous emmener.

Pourquoi le changement fait peur (et fatigue autant)


Je vais être cash : le changement, ça fait chier.
Pas parce qu’on est faibles ou incapables, mais parce que notre cerveau est programmé pour éviter l’inconnu.

Il a une mission très simple : nous garder en vie. Et dans cette logique, rien n’est plus sécurisant que le connu, le familier, les habitudes.
Changer de route, rencontrer de nouvelles personnes, tester une autre façon de faire ? Pour lui, danger.

Il faut se souvenir que cette logique nous vient de loin. Dans un autre temps, manger une baie inconnue pouvait littéralement signifier la mort. Aujourd’hui, l’enjeu n’est plus le même, mais notre système nerveux continue de réagir comme si c’était vital.

Résultat : à chaque transition de vie — grossesse, accouchement, séparation, reconversion, deuil, déménagement… — on se sent en lutte contre soi-même. On veut avancer, mais une partie de nous résiste de toutes ses forces.


Passer un cap de vie, c’est muer

Ce que j’ai appris (et je peux vous dire que j’ai eu ma dose de transitions dans ma vie), c’est que chaque cap est une mue.

On ne sort pas indemne d’une transition.
On laisse une peau derrière nous.
On laisse tomber des croyances, des habitudes, des identités qui ne servent plus.

Ça fait peur, parce qu’on s’accroche à ce qu’on connaît, même quand ça nous fait souffrir.
Mais c’est inévitable : une traversée est toujours une métamorphose.

Je le répète souvent : on ne sort pas d’un accouchement uniquement avec un bébé dans les bras, on en ressort soi-même transformée. C’est une naissance, mais aussi une re-naissance. Et c’est valable pour tous les grands passages de la vie.

Ne pas lutter contre la vague

Je vais vous donner une image simple : si vous avez accouché, vous vous souvenez peut-être qu’on vous a dit « ne lutte pas contre les contractions, plonge avec la vague ».

C’est pareil pour les caps de vie.
Plus vous luttez, plus vous vous épuisez.
Et moins vous avez d’énergie pour faire le vrai boulot : identifier ce qui doit partir et construire ce qui doit naître.

Le cap que vous traversez est une mise à jour intérieure. Comme la nature qui, en automne, lâche ses feuilles pour entrer dans un travail profond.
Les feuilles ont rempli leur rôle, elles tombent. Et la vie continue à circuler, autrement.

Faire le tri : croyances, habitudes, identités

Passer un cap, c’est accepter de se poser des questions qui grattent :

  • Qu’est-ce qui, dans ma vie, me fait du bien ?
  • Qu’est-ce qui revient sans cesse, comme un appel, même si je le repousse ?
  • Quelles croyances me maintiennent dans la peau d’avant ?

Je l’ai vécu dans ma chair. J’ai longtemps porté la croyance que je n’étais « qu’une petite grosse flemmarde ». Ça me collait à la peau, et je m’y accrochais presque. Jusqu’au jour où j’ai décidé de muer.

Aujourd’hui, je suis revenue à une identité plus alignée. Le mouvement est devenu une nécessité vitale pour moi. J’ai perdu quatre tailles de pantalon et une dizaine de kilos. Mais surtout, j’ai gagné une énergie et une confiance que je n’aurais jamais imaginées.

Tout ça n’est pas venu d’un coup. C’est venu en me souvenant, jour après jour, d’agir comme la femme que je sentais être, en acceptant de muer.

Le corps comme boussole

Le problème, c’est que le mental adore tourner en boucle.
Alors je vous propose une autre porte d’entrée : le corps.

Au lieu de vous demander pendant des heures ce que vous devez changer, prenez un instant pour sentir.
Fermez les yeux. Passez en revue vos sensations.
Quand vous pensez à une idée, à une nouvelle habitude, que dit votre corps ? Détente ou crispation ? Légèreté ou lourdeur ?

Votre corps sait. Il envoie des signaux clairs, immédiats. Apprenez à l’écouter.

Hacker le cerveau grâce aux sens

Je sais que votre cerveau ne lâchera pas facilement ses habitudes. Mais il y a une astuce : passer par le plaisir et les sens.

Parce que ce qui procure du plaisir, le cerveau l’adopte.

Vous voulez installer une nouvelle habitude ? Associez-la à une expérience sensorielle qui vous attire.

  • Une playlist qui vous donne envie de bouger → pour le sport.
  • Une odeur que vous adorez → pour ancrer un moment de travail.
  • Un geste doux, une texture agréable, un goût réconfortant → pour ritualiser une nouvelle pratique/posture.

C’est exactement ce que je transmets avec Louvna : utiliser le sensoriel comme levier de transformation. Parce qu’on peut forcer un changement avec la volonté quelques jours… mais pour que ça tienne, il faut que ce soit incarné, ancré, associé à une expérience de plaisir.

Avancer petit à petit

Dernier point essentiel : allez-y progressivement.

Si vous essayez de tout changer d’un coup, votre cerveau panique, et vous risquez de revenir encore plus fort à vos anciennes habitudes.
Agissez en mode ninja : petits pas, petites victoires, répétées chaque jour.

Cinq minutes suffisent. Une respiration. Un geste. Un micro-rituel sensoriel.

C’est ainsi que, jour après jour, la mue s’installe.

En conclusion

Oui, le changement fait chier. Oui, les caps de vie nous bousculent. Mais ils sont aussi la seule façon de grandir, de renaître, d’accéder à une version plus alignée de nous-mêmes.

Alors aujourd’hui, en ce jour d’équinoxe, je vous pose cette question : quelle peau êtes-vous prête à laisser tomber ?
Qu’est-ce qui ne vous sert plus et qu’il est temps d’abandonner pour avancer ?

Et surtout : quels outils sensoriels allez-vous utiliser pour ancrer votre prochaine mue dans le plaisir et la confiance ?


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